Puis, l’évaluation des capacités des institutions à mobiliser et gérer ces ressources. Enfin, des recommandations pour une gestion plus claire, efficace et utile des ressources. Le secrétaire général du MEF a expliqué que cette évaluation est très importante. « L’EFD nous aide à mieux comprendre notre système de financement. C’est la base pour construire une politique qui va dans le sens de la Politique générale de l’Etat et des Objectifs de développement durable », a-t-il déclaré.
Réformes
Madagascar fait face à plusieurs défis. La pandémie de Covid-19 a créé de forts impacts. Les changements climatiques deviennent plus graves. De plus, les aides internationales diminuent. Dans ce contexte, le pays veut mieux utiliser ses ressources. Les priorités consistent à renforcer l’éducation et la santé, développer les industries et améliorer la gestion du pays. Le PNUD soutient ce travail. Jean-François Dubuisson, représentant du PNUD, a dit que « l’EFD n’est pas une fin, mais un outil pour créer une stratégie de financement qui soit inclusive et solide ». L’étude montre aussi des problèmes. Les recettes fiscales sont faibles. L’accès aux crédits est limité. Le système financier manque de diversité. Pour cela, il faut faire des réformes. « L’innovation financière, comme les partenariats public-privé ou les taxes écologiques, est une piste à explorer », a-t-il déclaré.
Les résultats de l’EFD serviront à construire un Cadre national de financement intégré (CNFI). Ce cadre aidera à mieux organiser les ressources dans les années à venir. Il vise à rendre les financements plus transparents et efficaces. Ainsi, Madagascar pourra mieux faire face à ses défis et avancer vers un développement durable. Cet atelier a rassemblé les différents ministères, les autorités, les partenaires financiers, le secteur privé et la société civile.
Carinah Mamilalaina